dimanche 7 juin 2009

La Révolte



Des gendarmes brutaux, grossiers, débarquent
impunément avec leurs chiens dans les classe
s d’un collège du Gers, pour une fouille musclée; le
proviseur entérine, bonasse. Et le ministre de
l’Éducation, qu’en dit-il ? Que dit-il dl’enlèvement
d’enfants dans une école de Grenoble, d’eux et de
leur famille expulsés en vingt-quatre heures, après 
combien d’autres ? Qui tient la comptabilité de ces
exactions ordinaires ? Figaro).
Nos enfants, nos journalistes, ce sont encore catégories sensibles à l’opinion.
Celle-ci s’émeut-elle ? Mollement. Elle somnole.
Mais les réfugiés de Sangatte, chassés comme bêtes, affamés dans les bois ; les miséreux du bois de Vincennes menacés de « ratissage », 


les gueux de nos trottoirs au vent d’hiver ?


 Les sans-papiers raflés, entassés dans des lieux de non-droit, décharges d’une société qui détourne le regard ignoble de son indifférence ? Et la masse des anonymes, traités mêmement comme rebut par une administration servile ? Au secours, Hugo !
Il y a de jeunes marginaux qualifiés par la ministre de l’Intérieur d’« ultra gauche » – spectre opportun des bonnes vieilles terreurs –, jusqu’ici, pure pétition communicationnelle…


 Sa police veille, arme à la hanche, elle arpente, virile, les couloirs du métro, des gares. Sommes-nous en État de siège ? A quand l’armée en ville ?
Il y a le malade mental incriminé à vie par anticipation ; l’étranger criminalisé de l’être ; le jeune de banlieue stigmatisé pour dissidence du salut au drapeau : danger public ; 


le prisonnier encagé dans des taudis surpeuplés – à 12 ans, bientôt ; le sans-travail accusé d’être un profiteur, le pauvre d’être pauvre et de coûter cher aux riches ; le militant associatif qui le défend condamné, lourdement, pour entrave à la voie publique.

 Il y a le fonctionnaire taxé de fainéantise (vieille antienne) ; l’élu réduit au godillot ; le juge sous menace de rétorsion ; le parlementaris-te assimilé au petit pois ; la télé publique bradée aux bons amis du Président, qui fixent le tarif ; son PDG berlusconisé et des pubs d’Etat pour nous informer – à quand un ministre de la Propagande ? On en a bien un de l’Identité nationale. Et le bon ami de Corse, l’escroc notoire, amuseurs sinistres, protégés par décret du prince…
Criminalisation systématique de qui s’insurge, dénis de justice, inhumanité érigés en principe de gouvernement. Presse paillasson, muselée par ses patrons, industriels des armes. Intimidations, contrôles au faciès, humiliations, brutalités, violences et leurs dérapages – quelques précipités du balcon, quelques morts de tabassage accidentel –, sitôt providentiellement dilués dans le brouhaha des crises bancaires, de l’affairisme et du sensationnel saignant, bienvenue au JT : touristes égarés, intempéries, embouteillages du soir… Carla et Tapie en vedettes. 


Ces faits sont-ils vraiment divers, ou bien signent-ils un état de fait ? En réalité, un état de droite. Extrême. Dire que Le Pen nous faisait peur… 


Cela rampe, s’insinue et s’impose, cela s’installe : ma foi, jour après jour, cela devient tout naturel. Normal : c’est, d’ores et déjà, le lot quotidien d’une France défigurée, demain matin effarée de sa nudité, livrée aux menées d’une dictature qui ne dit pas son nom. Ah ! le gros mot ! N’exagérons pas, s’offusquent les mal réveillés. Tout va bien : M. Hortefeux est, paraît-il, bon bougre dans sa vie privée.
“Tout est possible”, avait pourtant promis le candidat. Entendons-le bien. Entendons ce qu’il y a de totalitaire dans cette promesse cynique qui, d’avance, annonce le pire. 


Sous son agitation pathologique, un instant comique – au secours, Chaplin ! –, sous ses discours de tréteaux, ses déclarations à tous vents, contradictoires, paradoxales, sous son improvisation politique (oripeau du pragmatisme), sous sa face de tic et toc s’avance le mufle des suicideurs de république, des assassins de la morale publique. La tête grossit, elle fixe et sidère.
Continuerons-nous à dormir ? 

Ou à piquer la marionnette de banderilles de Noël ? » 

Anne-Marie Garat



Article publié dans télérama relié par France Culture Dans l'émission du Samedi Jusqu'à la Lune et retour. 


Mon message
Il ne faut pas s'arrêter là c'est un scandale.
La seule chance pour nos enfants c'est s'instruire,
"ils s'abaissent",
à abaisser les enfants qui ont la force fragile de se rendre à l'école, des parents qui on du mal à les nourrirent qui va leurs redonner la force d'avancer si tout se tournent contre eux et ce silence assourdissant, dans quel "État" vivons-nous. La force de nos dirigeants est nourrit de la fragilité des citoyens les plus démunît . Nous avons toujours dit que les Américains sont trop larmoyants, mais nous, nous sommes froids, égoïstes et sens complexes,
Vous qui vous endormez dans la chaleur d'un bon lit, Des chambres douillettes , dormez-vous d'un bon sommeille sans avoir une pensée, pour ses enfants qui dorment, dans des tentes toute l'année. Bonne nuit, mais moi, cela mets impossible
  Un journaliste est interpellé chez lui, insulté, menotté, fouillé au corps, pour une suspicion de diffamation, qui reste encore à démontrer en justice… Qu’en dit la Garde des Sceaux ?







jeudi 4 juin 2009

la haine de la lecture



Sans les livres, toute vie est une vie ordinaire. Ne pas avoir l'expérience de la littérature n'empêche ni de connaître, ni de savoir, ni même d'être cultivé : il manque seulement à la vie vécue d'être une vie examinée”.
Danielle Sallenave
La lecture pour l'état est facultative, ils veulent formater leur petit peuple en machine à vendre sans arriver à lire entre les lignes, des commerciaux illettrés ( je vous en ais parlé dans un texte il y a quelques semaines « France Loisirs »
Danielle Sallenave dit « il ne serais pas trop fatiguant d'avoir dans les écoles commerciales avoir deux heures de lettre par semaine » , pour vendre sans être trop robotisé. Il est important pour bien vendre de sans avoir appris par coeur le fascicule, du parfait vendeur. L'humanité du langage est la conversation, elle n'est pas possible avec une personne fermée et qui n'a qu'un objectif « placer leur produit ». 

Vous avez un être humain en face de vous.
Ne serais-pas la cause des de dossiers à la banque de France « qu'importe » j'ai vendu.
Le livre ouvre à l'humanité et n'empêche absolument pas de vendre, mais fait vendre avec assurance.
Entrer dans un livre, commencer à lire nous donne une découverte complètement fantastique, pas forcément des contemporains mais découvrir des mondes qui nous font fermer des portes de l'ennui, « l'attrape coeur, l'âne culotte, tout Cesbron, Vian, kundéra, etc... », il y a tellement de découverte à faire.
J'ai commencé à lire très jeune et je n'est jamais oubliée de vivre. Au connaître,car lire nous rend curieux

jeudi 28 mai 2009

Thibault

Thibault a quelques années d'intervalle Gavroche c'est transformé en ange; un autiste ne sait dire que se qu'il pense au moment ou il le pense. C'est, pour moi une qualité que l'on ne peut pas se servir toujours, nous être qui nous disons "normaux".





Par un beau matin de printemps à Hossegor. Né sous le signe de Gavroche et Peter Pan, un enfant absolument persuadé que le bleu de sa bulle est la seule chose qui existe dans le monde, Prend un petit déjeuné, lentement dégusté;

Douze ans plus tard, sa bulle à pris un peu d'ouverture, pour ce rendre compte, que la vie n'est pas si plaisante et que des douleurs peuvent venir à n'importe quel moment. Profitant de son immense naïveté, son innocence à été prise et pratiquement revécu par les forces de police, où il a passé deux heure à expliquer dans tous les détails ce qu'on lui avait fait subir.
Dans le grand respect de nos lois , notre chère ami, est ressorti, libre. Il a pris deux innocences de plus, avant qu'il ne fasse un tour en prison,
Libérable, au moi Août prochain, au bout de six mois pour bonne conduite; il ne devais pas sortir puisqu'il c'est étouffé dans sa cellule? Mystère
Je suis désolée de le dire mais mon fils a explosé de joie, une joie d'enfant,

"il n'aura plus à le croiser tout les jours, Il ne fait plus de cauchemar".

Je vous promet de passer à des choses plus joyeuse bientôt.

mardi 26 mai 2009

Faim, Sarko, Napoléon, Se battre


L’élection de Napoléon, dramatique en France, nous savions sa façon de penser et qu'il serait là pour cinq ans (j’aurais bien aimé hiberner pendant cinq ans cela n’a pas été possible) 
 Oui! Pour éviter ce que je savais qu’il allait arrivé, pourquoi n’ont ils pas écouté quand nous disions, non!


Le tunnel est très gris, le chemin est long et difficile; la lumière est bien terne au bout, mais il y a bien pire. pour que le matin être, remonter pour se battre. Que nos enfants ne souffrent pas de la condition financière qui ne nous laisse pas beaucoup d’espace;
il ne faut pas arrêter de se battre, avec plus de volonté. Il faut aller au matelas (c’est dans le parrain) il faut se battre avec d’autre arme que les syndicats peut être pour changer et sans violence-- , demander de l’aide aux habitants, aux commerçants; que tout le monde soit avec vous sans cagoules; faire vous même la police derrière, leur enlever leur cagoule, pour qu’ils voient, que cela n’a rien d’un jeu.
Agriculteur, vous avez un métier qui n’a pas la place que vous méritez, 72 heures de travail par semaine, les moqueries des cols blancs et des urbains persuadés d’être le nombril qui fait tourner la terre, qui les nourris

dimanche 24 mai 2009

Un enfant dans le monde meurt toute les 3s

De faim, de maladie, sur des bombes ou avec des armes de guerre à la main ou sans armes par machettes, dans les rues des villes, violés, battus, assassinés pour surabondance d'enfants dans les rues, drogués par le sang de leurs parents, etc, etc........... ; tout le monde le sais et malgré tout il y a eu une publicité (il ne faut pas pas s'étonner vendre à tout pris), qui à repris la même phrase en ajoutant 2 ou 3s, honte, comment peut on oser en arriver là pour faire une publicité télévisuelle. Le concepteur a-t-il plagié cette information très grave pour vendre des machines ou du produit pour machines

samedi 25 avril 2009

L'homme qui a dépassé l'autisme

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il a vingt ans maintenant.
J'ai la fierté de croire que c'est grâce à moi qui est aussi sociable.
Dans les premières années de sa vie, il n'ouvrait la bouche que pour dire hun! hun! et montrait ce qu'il désirait avec un regard et son doigt.
Nous avons fait les France trotteurs pendant quelques années, courir les concert de jazz (il a d'ailleurs eu droit à un beuf personnel par Lucky Peterson et Didier Lockwood). Il a été Chevalier pour quelques manifestations médiévales pour lesquelles nous faisions la décoration, Il a également participé à un défilé de mode pour l'association Emmaüs( j'étais la styliste). Avec toutes ses extériorisations, son ouverture sociale c'est faite progressivement mais presque complètement.
Il est devenu, curieux pour beaucoup de sujet, musique, histoire, la danse, les caméras, la radio. Une véritable vedette, il cherchait toujours à participer à toutes manifestations où il pouvait se retrouver devant la caméra ou des photographes.


Pendant douze ans j'ai eu la chance de relire tout les romans de mon enfance grâce aux lectures du soir; depuis, il ne se déplace jamais sans un livre.
Il a appris à lire en un mois, il me bat à tout les jeux de questions réponses, "facile, il a tout mémorisé".
Ses amis sont "normaux", il sort, voyage mène une vie à peut près normale, avec des tics et des tocs, mais très sociable.

Duong Tu Huong


A le talent de nous entraîner dans le Vietnam d'après guerre. On ressort de ses livres "DÉPAYSÉS", avec des cartes postales de paysages d'une beauté ravagé par une guerre qui a laissé de sérieuses blessures, mais, qui est d'une beauté brumeuse au petit matin et verdoyante par l'humidité de la terre dans les forêts, le reste du temps.

Lisez "TERRE DES OUBLIS», si vous n'êtes pas choqué après l'avoir lu, il vous faut le relire.



Les traditions sont loin d'être justes, elles nous entraînent, dans la vie de personnages entiers

elles sont choquantes, nous mettent en colère, nous fonds pleurer, sourire.



Elle a la douceur et la sensibilité des asiatiques, qui nous manque cruellement.

vendredi 24 avril 2009

La Force Du Temps

La Force Du Temps deviendra une association implanté à , pour le mois Février à la rentré, pour la rentrée d'hiver, un lieu ouvert pour des lectures à haute voix, aide au devoir
. Un lieu d'étude calme boisson chaude à volonté pour une somme modique, un espace pour soirée littéraire et philosophique.
Nous récupérerons des livres scolaires, romans pour les envoyer dans des écoles de La Côte D'Ivoire, Congo, Sénégal et plusieurs pays francophones.
Je laisserais un messages quelques semaines avant l'ouverture.
Guermante