dimanche 6 octobre 2013

Les Sept Piliers de la sagesse de T. E. Lawrence


Le jour, maintenant, à son zénith, était très chaud, et ma faiblesse avait tellement augmenté que j'arrivais à peine à tenir la tête droite.
Les bouffées de vent fiévreux se pressaient comme des mains brûlantes sur nos visages, enflammant nos yeux. 
Ma souffrance me faisait respirer par la bouche en haletant, le vent me crevassait les lèvres et me grillait la gorge jusqu’à ce qu'elle fût trop sèche pour parler, et que boire devînt douloureux; 
et pourtant j'avais toujours besoin de boire, car ma soif ne me laissait pas rester immobile, ni obtenir la paix à laquelle j'aspirais.
Les mouches étaient un fléau.







1 commentaire:

  1. Très, très bonne idée, ce blog littéraire!
    Non pas qu'on ne sache pas quoi lire; il y a pléthore, mais il peut aider à choisir.
    Merci

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